
Pendant ce temps, les partis politiques locales s’activent déjà. La fédération guadeloupéenne du Parti socialiste (FGPS) a mis en place un groupe de travail conduit par son leader charismatique Victorin Lurel, son premier secrétaire fédéral, Hilaire Brudey, et la nouvelle secrétaire national aux Outre-mers du PS, Josette Borel-Lincertin, présidente du Département. De son côté, le Comité d’initiative pour un projet politique alternative en Guadeloupe (Cippa) a organisé un séminaire fin juillet, à Baie-Mahault.
L’avènement du Paréé et la renaissance de l’ANG
D’autres organisations politiques se dévoilent également. Aussi avons-nous enregistré, pendant le dernier semestre de 2020, l’avènement du Parti autonome réformiste écologiste éducationnel (Paréé), né à Perrin (Les Abymes), le 21 juillet 2020, date anniversaire de la naissance de l’abolitionniste Victor Schœlcher. Un choix de date qui s’explique, selon son coordonnateur, Georges Boucard : « Plus que jamais, l’individu Schœlcher nous impose d’être de ceux qui font et écrivent l’histoire de notre point de vue » (France-Antilles du 22 juillet 2020). Par-delà cette symbolique, le Paréé s’affirme et s’assume comme un groupe à dominante écologique ouvert, un parti autonome qui dit ne prendre pas ses ordres ni de Paris ni d’ailleurs et qui défend l’idée d’une autonomie énergétique et alimentaire de l’archipel guadeloupéen.
Autre arrivée sur la scène politique, l’Alyans nasyonal Gwadloup (ANG). IL s’agit, en réalité, d’un dépoussiérage d’une structure existant depuis 2006. Cette fois-ci, l’organisation a été modernisée et les leaders ont été renouvelés. Le pool de porte-parole (Laurence Maquiaba, Nathalie Minatchy, Vincent Tacita, Wonal Selbonne) en est une preuve. L’ANG c’est aussi une charte qui explique clairement sa philosophie.
Autant d’initiatives qui vont s’intensifier dans les prochains mois.
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