
« 2020, UNE OCCASION PARTICULIÈRE »
Mieux que l’occasion d’une alternance, « c’est, a-t-il expliqué, une occasion particulière », pour plusieurs raisons.
La première : les municipales de 2020 vont déterminer les départementales de 2021. L’homme politique qui disparaîtra des radars aux municipales, disparaîtra aussi des départementales, puis des régionales, qui ne sont pas faites pour réhabiliter les perdants.
Pire, un échec en 2020 peut avoir des conséquences aux législatives, puis aux sénatoriales.
Autrement dit, il faudra attendre 2026 pour effectuer une nouvelle tentative de (re)conquête de la mairie. Et c’est là, que la problématique de l’âge entre en jeu. Dans un précédent article, nous avons vu avec quelle détermination les candidats seniors entendent se battre en 2020. Sans doute, est-ce parce qu’ils ont compris qu’une défaite dans quatre mois, pourrait à jamais les effacer de l’échiquier politique ?
POUR UNE VIE APRÈS 2020
L’intérêt de 2020, c’est aussi d’offrir aux électeurs la possibilité de faire le choix d’une nouvelle équipe. C’est donc aux nouveaux candidats de se donner les moyens de saisir cette chance, même si compte tenu de leur jeune âge, ils pourront toujours se rattraper en 2026.
Cependant, selon Fred Deshayes, même quand on est encore jeune, il ne faut pas attendre 2026, il faut gagner tout de suite afin de pouvoir peser sur les six prochaines années. Dans un contexte politique particulier — crise financière des collectivités, absence de perspectives de développement du pays Guadeloupe, incertitude quant à son avenir institutionnel et/ou statutaire… — il ne faut pas rater le coche. (Cliquez pour écouter)
Dans cette perspective, comment le GUSR voit-il la suite des événements ? Fred Deshayes, qui dit ne pas être un politique, donne sa vision d’expert et explique le sens des soutiens apportés par le GUSR aux candidats dans différentes communes, sous couvert du délégué général du parti, Jean Bardail, présent à cette occasion.
(Cliquez pour écouter)
2020 sera donc une année charnière pour le GUSR aussi. Pour l’instant le parti présidé par Guy Losbar ne détient que les mairies de Petit-Bourg et de Capesterre de Marie-Galante, dont le maire, Marlène Miraculeux-Bourgeois, ne briguera pas un nouveau mandat. La réflexion sur les enjeux de ces élections vaut donc également pour cette ambitieuse organisation, dans la perspective des élections régionales de 2021 en particulier.
C’est tout de même décevant que les enjeux décrits ne sont que des enjeux électoralistes, alors que la disparition possible de l’octroi de mer et l’état lamentable des finances de nos mairies commandent de faire autre chose que de la politique politicienne.