Leïli D’Alexis est candidat aux élections municipales et communautaires. Il l’a dit depuis longtemps et s’est organisé pour remporter ce scrutin. D’abord en s’éloignant du maire en place, Luc Adémar, qui avait fait de lui un des hommes de terrain de son équipe municipale. Puis, en créant son propre mouvement, le Géko, acronyme de « Goubè en kommun », inspiré du gecko, petit reptile aux pattes adhésives vivant dans les régions chaudes. Ensuite, il s’est entouré d’une équipe de jeunes et de moins jeunes, pour assurer la préparation de la campagne. Sa déclaration officielle de candidature était un des premiers grands rendez-vous de cette période qui s’achèvera à la mi-mars 2020. C’était ce dimanche 24 novembre 2019 au restaurant Le Coin Vert, à Saint-Charles/Gourbeyre, en présence de ses partisans et surtout de soutiens venus d’autres communes.

DES SOUTIENS VENUS DE LOIN

Jean Bardail est venu apporter toute son énergie au nom du GUSR.

On a pu voir à la table d’honneur, Dominique Virassamy, président de l’association Sauvons nos entreprises guadeloupéennes (SNEG) ; Bernadette Anne-Marie, venue d’Anse-Bertrand (accompagnée notamment de son candidat tête de liste Daniel Moustache) ; Jocelyne Virolan, candidate au Gosier, accompagnée des jeunes du Mouvement gosiérien pour l’alternance (MGA) ; Daniel Nicolas, 5e adjoint au maire et candidat à Vieux-Habitants ; le Rassemblement des jeunes représenté par son délégué départemental Jean-Bernard Piqueur, lui-même engagé à Port-Louis aux côtés de Victor Arthein, ainsi que Jean Bardail, candidat à Morne-à-l’Eau, mais surtout représentant de Guadeloupe unie solidaire et responsable (GUSR). C’est le soutien majeur de Leïli D’Alexis, qui se sent ainsi conforté dans son combat pour conquérir la mairie de Gourbeyre. Un combat qui ne se fait pas contre Luc Adémar, mais le Géko va quand même mener « un débat franc sur son bilan, sur ce qui était promis et sur ce qui a été fait réellement ». Un bilan dont il est comptable puisqu’il a fait partie de l’équipe sortante. Il ne se défilera donc pas mais la méthode ne semblait pas lui convenir. Il dit venir pour manager une équipe, un personnel, un territoire et a dévoilé au cours de son allocution quelques-unes des actions d’urgence à mener. (Cliquez pour écouter)

« FAIRE DE GOURBEYRE, LA CAPITALE DU BIEN-ÊTRE »

Pas question pour lui de faire des promesses sans lendemain. Cependant son équipe et lui ont un idéal pour Gourbeyre : faire de Gourbeyre la capitale du bien-être de la Guadeloupe. C’est selon lui, ce qui fait la différence avec les autres candidats. (Cliquez pour écouter).
Le public a pu avoir une idée assez claire de ce que souhaitent Leïli D’Alexis et le Géko. Désormais place au travail de terrain pour convaincre les électeurs, qui devront choisir entre les listes conduites par Luc Adémar, le maire en place depuis 1995, Claude Edmond, de Gourbeyre Horizon 2020, conseiller municipal de l’opposition, Josy Jouyet, de Gourbeyre agir en vérité, adjoint au maire dissident, ancien collègue de Leïli D’Alexis.
2020 sera pour eux une année déterminante en vue des joutes électorales suivantes, comme l’a dit Fred Deshayes, invité à présenter les enjeux de ces élections municipales et communautaires. Une note intellectuelle à ce dimanche, qui donnait déjà une idée de ce que sera l’ambiance des grands meetings. L’animation artistique proposée par le Géko était en effet très festive. Au programme : déclamations poétiques, danses traditionnelles, chansons et sketches…
En mars 2020, tout le monde ne sera pas de la fête.